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Un équilibre parfait entre force de base, cavalerie rapide et un régiment d'éléphants redoutable. Ce kit de démarrage permet de représenter les forces des empires séleucide (milieu du IIIe-IIe siècle av. J.-C.), ptolémaïque (milieu du IIIe-Ier siècle av. J.-C.) ou pyrrhique (fin du IIIe siècle av. J.-C.).
Séleucides (milieu du IIIe-IIe siècle av. J.-C.)
Séleucos émergea des guerres civiles qui suivirent la mort d'Alexandre le Grand, maître d'une grande partie de l'ancien empire perse. La dynastie qu'il fonda est connue sous le nom de dynastie séleucide, et l'empire séleucide perdura sous une forme ou une autre jusqu'à l'annexion de la Syrie par les Romains. La liste séleucide figurant dans le supplément biblique et classique de Hail Caesar représente les armées de l'empire avant son déclin, à une époque où les Séleucides pouvaient encore rivaliser avec les Romains et prétendre à l'hégémonie sur l'Orient hellénistique.
Bien qu'initialement basé en Babylonie, le centre de l'empire séleucide se déplaça progressivement vers la Syrie et sa capitale, Antioche – l'une des nombreuses villes ainsi nommées par Séleucos en l'honneur de son père Antiochos, général de Philippe, père d'Alexandre. À son apogée, l'empire séleucide s'étendait à l'est jusqu'à l'Inde, au nord-est jusqu'à la Sogdiane, au sud jusqu'aux frontières de l'Égypte et à l'ouest jusqu'à la mer Égée.
Ptolémée (milieu du IIIe-Ier siècle av. J.-C.)
Après l'effondrement de l'empire d'Alexandre le Grand, Ptolémée Ier s'imposa comme souverain d'Égypte. La dynastie qu'il fonda fut la plus durable de toutes les dynasties successeurs, ne prenant fin qu'avec la mort de Cléopâtre en 30 av. J.-C. Le principal rival des Ptolémées était l'empire séleucide, situé au nord.
Les deux royaumes hellénistiques se disputaient sans relâche le contrôle du territoire situé entre l'Égypte et la Syrie. Les éléphants jouaient un rôle crucial dans ces armées rivales. Les Ptolémées commencèrent avec un troupeau d'éléphants indiens, mais, faute de pouvoir les remplacer, tentèrent de dresser des éléphants d'Afrique. Ces derniers se révélèrent insatisfaisants, car il s'agissait d'éléphants plus petits, originaires d'Afrique du Nord. Lors d'une confrontation entre les deux espèces, les éléphants indiens des Séleucides prirent l'avantage.
Victoire à la Pyrrhus (fin du IIIe siècle av. J.-C.)
Pyrrhus d'Épire fut l'un des plus grands généraux de son temps – un don inné, puisqu'il était le cousin germain d'Alexandre le Grand. Devenu roi d'Épire et de Macédoine, il mena des armées contre les Romains pour soutenir les cités grecques du sud de l'Italie (la Grande-Grèce). Les victoires qu'il remporta durant cette campagne furent si chèrement acquises à ses troupes que l'expression « victoire à la Pyrrhus » entra dans le langage courant pour désigner une victoire presque aussi dévastatrice pour les vainqueurs que pour les vaincus.
L'armée épirote est typique des successeurs occidentaux : elle repose sur une phalange armée de piques, appuyée par une infanterie et une cavalerie plus légères. Nous avons représenté la cavalerie macédonienne et épirote armée de lances légères, ce qui correspond mieux à l'efficacité générale de la cavalerie grecque après Alexandre. La proportion de piques dans les armées de Pyrrhus diminua lors des batailles suivantes.
La boîte de l'armée Successeur contient :
100 phalangites en plastique
8 Cavalerie de Compagnons en métal
1 éléphant de guerre Successeurs en métal et résine
3 planches de décalcomanies pour boucliers phalangites et socles en plastique